Madagascar, actuellement classé au 151e rang sur 187 pays (IDH/PNUD, 2011), fait donc partie des pays les plus pauvres de la planète.
Plus de dix millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, et plusieurs milliers d’enfants vivent dans les rues de la capitale seuls ou avec famille.
Concernant l’éducation, le taux d’alphabétisation des adultes ne représente pas plus de 51,3 % et seuls 36% des enfants scolarisés en primaire atteignent la fin de ce cursus scolaire (UNESCO 2005).
Les Ecoles Primaires Publiques (EPP) sont surchargées, certaines classes atteignent plus de 70 élèves.
Le niveau d’enseignement est faible du fait de la déficience de formations adaptées pour les enseignants et de l’absence de matériel suffisant.
L’enseignement professionnel et technique est assez peu répandu, les formations sont, la plupart du temps, peu adaptées au monde du travail. Ces formations sont, la plupart du temps, dispensées par des sociétés/organismes privées et donc onéreuses, ce qui n’en permet l’accès qu’aux familles disposant de moyens suffisants.
Les enfants des familles démunies sont, de fait, exclus de la société.
Leurs familles ne peuvent, en effet, assumer les frais liés à la scolarisation de leurs enfants en raison de leurs revenus faibles et irréguliers issus du secteur informel ou de la mendicité. Elles subsistent au jour le jour, vivant dans la rue ou dans des quartiers à construction informelle défavorisés et insalubres.
Ces familles sont victimes de stigmatisation et d’exclusion dans tous les domaines (santé, éducation, logement …).
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